dimanche 20 avril 2014

Tasmanie Sud


Joyeuses Pâques!!! On n'a pas trouvé d'œufs mais on a trouvé des pommes!!! On fait la cueillette des pommes à Manjimup depuis une semaine et on aimerait bien y rester jusqu'à mi-mai. Mais pour l'instant revenons en Tasmanie, on poursuit notre route vers le sud….

C’est février, le mois le plus chaud et le plus sec en Tasmanie,  on n’échappe pas aux feux de forêt et on reste coincé à Queenstown le temps d’une nuit. On rencontre un couple de français retraités avec qui on passe le temps en partageant nos histoires de voyage jusqu’à ce que la route soit débloquée. On doit leur rendre visite à Nice à notre retour…



Le parc Lake St-Clair est la suite de Cradle Mountain au sud, et puisqu’on a tellement aimé la partie nord on ne peut pas passer à coté. Par contre,  Lake St-Clair est vraiment moins impressionnant ! C’est un beau lac, des beaux arbres, des belles randos et la chance de revoir un ornithorynque (on n’en a pas vu). C’est là que se termine l’Overland track, on a croisé plusieurs randonneurs épuisés qui revenait de 6 jours de marche, on leur a donc posé toutes nos questions !












 
Bruny Island












 
L’histoire de peur ! L’anecdote la plus drôle du voyage est sans aucun doute celle de la fameuse douche en Tasmanie.  Nous étions en route vers  Cockle Creek, le point le plus au sud et le plus reculé de la Tasmanie,  la nuit était tombé et nous devions trouver un endroit pour dormir. Il était 21h quand on décide d’aller voir dans un camping si on peut utiliser les douches, mais personne n’est présent sur place et il fait noir. On trouve tout de suite les douches dans une petite cabane en bois,  la porte est déverrouillée alors  on décide d’y entrer.  On allume la lumière, il y a deux douches, un lavabo et une fenêtre, on referme la porte derrière nous et on s’installe. L’eau est bien chaude, ça faisait longtemps ! P-O croit entendre le bruit d’une porte d’auto qui se ferme pendant qu’il sort de la douche, moi je continue à bien me laver les cheveux, je suis trop bien sous l’eau. On termine de se rhabiller rapidement, au moment de sortir de la cabine, la porte est difficile a ouvrir, c’est une vieille porte et on ne veut pas trop faire de bruits, mais elle est vraiment dure à ouvrir…. En fait elle est verrouillée !! Pendant qu’on était sous la douche quelqu’un nous a embarré en mettant le verrou. Quoi !!! Non c’est pas possible ! qu’est-ce qu’on fait ? Non j’y crois pas ! Et bien oui impossible d’ouvrir cette porte. Tout nous passe par la tête, c’est le proprio qui veut nous punir ? c’est un fou qui nous garde prisonniers ? On essaie toutes les méthodes pour ouvrir la porte, rien ne fonctionne, on appelle au secours le plus fort qu’on peut, personne ne vient. Les heures passent, il est minuit, j’ai mal à la gorge à force de crier, et P-O a le bras tout égratigné à essayer de forcer la porte. On est foutu, on décide de se coucher sur le sol avec nos pauvres serviettes mouillées pour une des pires nuits de notre vie. Il fait froid, on est gelés, on regarde la montre de P-O à toutes les demi-heures, on tourne en rond, on sautille sur place pour se réchauffer….jusqu’à 6h, allez hop c’est le matin, faut se remettre au travail. On crie de toute nos forces, on regarde par la fenêtre et par la craque de la porte si jamais quelqu’un passait, HELP !!! WE ARE LOCKED IN THE SHOWERS !!! On a même un sifflet sur notre porte-clé pour faire le maximum de bruit. Et bien c’est finalement à 8h qu’on est libéré grâce à un monsieur du village qui passait par là et qui a entendu notre appel  à l’aide. Thank you ! Il n’en revenait pas ! Il nous a expliquer que la propriétaire du camping est une femme agée de plus de 80 ans, un peu sourde, et qui a sans doute fermé les douches sans entendre qu’on était dedans ! Fin
Voici la fameuse cabane:
 
Cockle Creek



 
Le barrage de Strathgordon




 

vendredi 18 avril 2014

Save the Tasmanian Devil !!



Cradle Mountain c’est la maison du fameux diable de Tasmanie, mais il est très rare d’en voir dans la nature. On est donc allé les visiter au Devil@Cradle, un parc spécialement conçu pour eux. Le parc abrite aussi d’autres petits marsupiaux carnivores comme les quolls et parfois des jeunes animaux orphelins.

Lors de notre visite,  on a apprit énormément sur le diable, entre autres sur la malheureuse situation qui met son existence en danger. En gros, 80% de la population des diables de Tasmanie a disparu au cours des dernières années à cause d’une rare maladie contagieuse : devil facial tumour disease.  La maladie est apparue en 1996 et n’a jamais cessé de se répandre dans l’état.  Les diables se transmettent la tumeur par morsure mais leur système immunitaire ne peut la rejeter à cause du manque de diversité génétique dans leur population.  Pour empêcher leur disparition totale, des groupes de diable sont maintenant isolés dans des parcs un peu partout en Tasmanie.  Aucun traitement n’existe encore pour soigner les diables malades, alors ceux qui attrapent la maladie meurent.

Saviez-vous qu’il existait un tigre de Tasmanie aussi ? Et bien il n’existe plus, mais ce petit animal rayé appelé thylacine était autrefois répandu sur l’île. Le dernier spécimen est mort au zoo de Hobart en 1936. Le tigre apparait maintenant sur les plaques d’immatriculation de la Tasmanie.

L’histoire des diables de Tasmanie nous a beaucoup touchés, on voulait donc en parler un peu, mais si on a piqué votre curiosité vous pouvez visiter www.tassiedevil.com.au pour en apprendre encore.

Voilà ! Nous on est toujours en pleine forme dans le Western Australia, à plus ! Noémie et P-O